Au départ de
Saint-Avé
le samedi matin, tout va bien.
Au moment de la pause casse-croûte, toujours pas de stress,
l'appétit est là.
Arrivé à
destination en milieu
d'après-midi, un petit tour du site s'impose.
Et Grand Brassac en définitive, ça ne
paraît pas bien grand. En
revanche, on s'aperçoit vite que c'est
vallonné. Petit détour par la ligne
d'arrivée, les douches plus que
spartiates mais qui s'avèreront finalement excellentes
lorsque l'on aura couru.
Il est temps de prendre possession de
notre
hébergement et de s'installer devant la
télé :
France-Ecosse de Rugby, même si ce n'est pas le
match du siècle, ça occupe et ça
évite de gamberger. Mais bon, il y a un moment où
il faut y aller, le
départ approche.
Et quand c'est l'heure, plus moyen de
reculer.
Certains
ne le savent pas encore, mais ils vont vivre des moments intenses.
19 heures, le
départ est donné. Ils vont souffrir,
beaucoup pour certains, mais ces
18 kilomètres sont magnifiques avec toutes ces lampes
frontales, un balisage tous les 40 mètres et des
bénévoles partout.
Ajouter
à cela un petit feu de
camp de temps à autres, des encouragements et vous arrivez
au bout, rincé mais content.
Et cette arrivée aux flambeaux : comme le reste, c'est
magnifique.
Oui,
ces 18 kilomètres de nuit, ça vaut la peine
d'être
fait.
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